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samedi 17 octobre 2009

Le Club Fratelli et la Midinette



Ce Samedi soir j’ai été dans le club Fratelli. Il me semble « la chambre obscure de l’humanité », du Bucarest ! L’ombre noire de leur existence. De que je suis entré, j’ai eu le sentiment bizarre de marcher sur un territoire vaste, placé par hasard dans une halle ou les membres actuels d’une société secrète sans philosophie se rencontrent avec les ombres qui les hantent, les vampires de leur aspiration et les monstres qui vont s’occuper de leur embaument. Les seuls vivants de l’assemblée étaient les animateurs de la scène : une belle dressée en avant-garde, un mulâtre chantant. Le reste, une halle de zombies ! Je me suis demandé pour qui ils dansent et chantent ! Peut être pour le personnel du club.



Les serveurs portaient aux tables des zombies, d’un air amer et fatigué, de grandes bouteilles de champagne. Je n’avais pas de peur car il y avait de la musique, mais vous n’avez pas d’idée comme il est triste de voir le samedi soir tant d’hommes morts dans un club ! Si tu pense vraiment à ce qu’il y a devant tes yeux ça devient horror. Je suppose que la noirceur serve à camoufler l’affaire ! Parfait légitiment. Ce n’est pas humain de voir dans une lumière joyeux une masse compacte de zombies. Bon, je vais abandonner les descriptions plastiques pour passer aux descriptions concrètes ! Il y a pourtant quelque chose que je veux absolument spécifier ! Je n’ai jamais vu tant de femmes grandes dans la même place ! Terriblement grandes et crispées. Elles dansaient leurs pensées ailleurs, ayant de geste mécaniques, les mouvements appartenaient à un autre film, comme si elles demandaient notre aide (chose compréhensible, vu la place), leurs regards cherchaient d’un air étouffant, fébrile, fanatique, inquiétant, les tables réservées, les allées ou passaient les hommes, les portes de l’entrée, les directions ou les serveurs portaient la champagne.


Jamais dans ma vie je n’ai vu de femmes si crispées, si tourmentées, si inquiètes et ayant une expression si formelle ! C’est vraie, le travail avec le publique et la quête de l’or supposent une forte activité, un stress inimaginable, ça m’étonne qu’elles n’y cèdent pas. Mais si on tient compte qu’elles ne vivent que s’il n’ya a pas de lumière solaire, elles peuvent résister au stress humaine, nuit après nuit ! L’état bestial de tension et inquiétude était augmenté par les regards plein de la haine jetée aux consorts de sexe et de club. Un moment donné j’ai vu une femme de deux mètres, ses jambes semblaient de la dépasser ; elle portait des bottes rouges, les talons immenses, une robe noire courte, pris d’une ceinture. Elle avait de silicone dans les lèvres, les seines, moins dans les pommettes, des sourcils très longues, beaucoup de chevaux noir et bien sur la pochette Hermes. Lorsqu’elle est apparue…le danger se fait manifester dans tous les cœurs du sexe sensible. Une sensation de peur, la haine et le danger flottaient matériellement par tout. Comme sur l’écran ! On ne sait pas pourquoi la peur va nous prendre, mais on sait qu’on a déjà peur.


La femme cybernétique est passée par la peur comme un couteau. Les hommes flairaient, cherchaient, ils avaient perdu la raison et tenaient les glaces de champagne toujours dans la même position d’aide. La femme cybernétique a dépassé la stupeur des hommes et des femmes en passant sur ses talons, portant sa statue. J’ai eu de la pitié tant pour les femmes que pour les hommes ! La femme cybernétique avec les bottes rouges est disparue dans les ténèbres et les choses ont revenu au normal : inquiétude, stress, regards hantées, fatiguées, tourmentées.

Veronica A. Cara

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